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 Copier/coller (sans tricher)

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Message Sujet: Copier/coller (sans tricher)    Copier/coller (sans tricher)  EmptyJeu 11 Juil - 15:18

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Alors, dis-nous, sur une échelle de 1 à 10, quelle note mettrais-tu à la raclette ?
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Message Sujet: Re: Copier/coller (sans tricher)    Copier/coller (sans tricher)  EmptyJeu 11 Juil - 15:21

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Message Sujet: Re: Copier/coller (sans tricher)    Copier/coller (sans tricher)  EmptyJeu 11 Juil - 15:52

Je m'appelle Arthur
J'habite à Angers,
Je suis agriculteur,
J'aime les asticots,
Je déteste les abrutis,
Je suis spécialisé en araignées
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Message Sujet: Re: Copier/coller (sans tricher)    Copier/coller (sans tricher)  EmptyVen 12 Juil - 10:53

Apple & Drake
only you

Can you hear me? Came back only yesterday, I'm moving farther away. Want you near me. All I needed was the love you gave, all I needed for another day and all I ever knew. Only you.


Désespéré. Qui est dénué d’espoir, de lumière. Qui est dénué de chance, qui est d’ores et déjà voué la perte. Désespéré. Désespéré ? Qui est sombre, qui t’obsède, qui te rend si misérable que tu en perds la tête. Désespéré, qui n’a plus de raison de continuer, qui se meurt en silence, qui tombe sans crier.
Le silence, le vide, ce tout qui t’assourdit. Ta voix n’est plus qu’une longue supplication muette, supplication pour mettre fin au calvaire qu’est la vie. Déses-désespéré, désespoir et la rage de vivre s’envole, s’efface, tu ne penses plus qu’à clôturer cette histoire, refermer ce livre devenu trop lourd pour toi. Les pages sont de marbre et la couverture de pierre, son nom, gravé en noir, semble se recouvrir de poussière. Il ne veut pas disparaître. Mais c’est toi, finalement, qui refuse de le voir s’effacer à tout jamais. Le livre de tes pensées ne fait que refléter tes désirs ; allez, avoue-le, tu l’aimes encore un peu, un peu, beaucoup plus que tu ne le devrais. Je sais, mais c’est difficile. Il n’y a pas de fumée sans feu, pas d’amour sans de peine, pas de douleur sans de haine. Mais qui haïs-tu le plus ? Lui… ou toi-même ? « Tu ne peux pas toujours tout arranger… Il faut juste se faire une raison… » C’est la dernière page du livre ; tu la regardes, essaies de t’en défaire, mais voilà : la fin est déjà écrite.

Puisque tu connais irrémédiablement la fin de tout ce drame, pourquoi es-tu venu jusqu’à lui ? Il a raison, la pièce était finie, drame en trois actes — rideau ! — mesdames et messieurs, merci. Cette dernière scène, grandiose, aurait pu être un final parfait, ne crois-tu pas ? Silhouette pâle et sordide du bâtiment blanc ; le sang, sur tes mains, et l’effroyable capharnaüm qu’était devenu ton appartement. Il fallait juste l’accepter. Alors pourquoi, pourquoi n’es-tu pas satisfait ? Apple crie, le son résonne à tes oreilles, et ça te fait mal de l’entendre encore. Il ne fait que hurler ce que tu n’arrives plus à penser, parce que tu as bien trop peur de tout gâcher. Mais est-ce que tout n’était déjà pas foutu en l’air ? « Ça n’a rien à voir avec ça, si je suis là ! Je suis venu parce que… parce que je ne peux pas te laisser tout seul perdu au milieu de nulle part, d’accord ? J’aurais fait ça pour n’importe qui d’autre… » Tu ne sais même pas si ce que tu dis est vrai. « C’est fini, et tu le sais bien mieux que moi. » La bague, Apple, ne fais pas comme si tu ne t’en souvenais pas.

S’il admettait enfin la vérité, peut-être n’aurais-tu plus aussi peur. S’il admettait enfin qu’il n’y avait plus à espérer, peut-être te sentirais-tu plus libre. La vérité, c’est que tu es sûrement aussi perdu que lui, même si tu es sobre. Il fait très noir, tout à coup, comme si le ciel t’était tombé dessus sans prévenir. Le noir s’écroule sur tes épaules, dégouline le long de tes bras ; tu frissonnes, depuis quand fait-il aussi froid ? Tu as peur que la lune s’efface, elle aussi, que les étoiles décident qu’il n’y a plus aucun espoir, que le noir était décidément bien trop noir, et qu’elles n’étaient plus assez blanches pour lutter contre lui. Tu as peur que, irrémédiablement, tout soit fini. « Je n’ai rien fait du tout. Tu m’as quitté il y a deux ans, Apple. » Ta voix est rouillée, ta gorge obstruée par les sanglots qui ne montent pas. Tu voudrais tout abandonner, là, maintenant — mais où est-elle, cette putain de lumière au bout du tunnel ? « Je… je ne sais plus… Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, je ne sais plus… Je ne sais même pas si c’est utile que je fasse ce que je suis en train de faire... » Tu es perdu, si perdu que tu t’emmêles, trébuches sur les mots si difficiles, tu perds le compte, tu perds le fil. Et tu ne la vois toujours pas, la lumière qui devait signifier que tout était fini.

Si ta vie devait se résumer à un seul mot, lequel choisirais-tu ? Prendrais-tu un mot doux, soyeux et symbole d’infini ? Un mot qui coule, qui respire, un mot qui demande toujours plus, qui n’en a jamais trop, un mot qui a faim d’amour et de lui.
Si ta vie devait se résumer à un seul mot, lequel choisirais-tu ? Serait-ce quelque chose de sombre, imprécis, un mot droit et rigoureux, qui n’aime pas mentir ? Un mot noir et brusque, un mot tranchant comme un poignard, un mot qui hurle avant de mourir.
Si tu devais choisir un instant passé avec lui, lequel choisirais-tu ? Oh, la plage, le soleil et les nuages, le doux murmure des vagues, son sourire. Ou bien une de vos nuits d’amour, celles qui t’enflamment et te consument, celles pleine de désirs, celle qui te faisaient croire que la vie était un long fleuve tranquille.
Si tu devais le choisir, lui, comme tu l’as déjà fait cette fameuse nuit, si tu devais l’aimer chaque jour un peu plus, jusqu’à ce que soit humainement impossible, si tu devais le couvrir de baisers, admirer chacun de ses sourires, si tu devais ne dire plus que je t’aime, si tu devais l’embrasser jusqu’à la folie ; si tu devais le choisir, lui, dirais-tu oui ? « Je veux te choisir aussi… Je veux… je voudrais juste que tout redevienne comme avant… mais voilà, c’est impossible. »

Les lèvres en feu, soupirs et baisers éperdus, quelques instants tout s’efface, le ciel retombe sur vos épaules, les protège du reste du monde. Il n’y a plus que vous, tous seuls dans cette cabine qui disparaît petit à petit ; tous les, tous les deux, et le temps ralentit. Il n’y a plus que sa respiration effrénée qui siffle à tes oreilles, son cœur qui bat sa cage thoracique au même rythme que la pluie bat le sol, dehors. Tu l’embrasses, n’arrive plus à t’arrêter, et tu l'aimes chaque seconde un peu plus fort. Tout doit-il absolument avoir une fin ? Quand deviez-vous vous stopper ?
Jamais.
Tu veux juste l’aimer. Tu dévores ses lèvres comme tu avais l’habitude de le faire, ton cœur implose de ce retour de chaleur ; et tu n’as jamais eu aussi chaud. Un frisson t’électrise, tu l’embrasses un peu plus, comme si tu allais en mourir, et tu ne suis plus le cours des minutes. Allons, depuis combien de temps êtes-vous là ? Depuis combien de temps le monde a-t-il disparu, vous laissant, seuls, vous et vos désirs, dans cette petite cabine téléphonique ? L’espace pourrait être plus réduit que ça ne vous rapprocherait pas davantage, tant vous êtes déjà serrés l’un à l’autre. Et son parfum, comment aurais-tu pu l’oublier ? Cette senteur qui t’enivre et dont tu ne peux déjà plus te passer. Tu cherches ses lèvres, encore et toujours, avant de te prendre la réalité en pleine figure.
Une gifle ne t’aurait pas fait plus mal.

Tu t’arrêtes brusquement. Tes mains sont brûlantes, et les siennes, toujours autour de ta nuque, te rappellent qu’il ne devrait pas être aussi près. Tu mets fin à votre étreinte un peu trop brutalement, avec la sensation glacée de l’avoir frappé. Mais vous ne pouvez, vous ne pouvez pas, Apple, rappelle-toi. Tu détaches ses mains de ton cou, les trouves subitement trop chaudes pour toi, et te relèves difficilement. Tu dois le raccompagner, et, ensuite, tu effaceras définitivement son nom de tes pensées. Tu y traceras une croix rouge et noire, une croix de soie et de cendres, et tu n’y penseras plus jamais. Plus jamais, entends-tu, plus jamais. Promets-le. « Mais… Il faut bien que tu rentres… » Tu t’arrêtes lorsqu’il poursuit sa phrase. Oh, pourquoi, pourquoi rends-tu tout si difficile ? Tu aimerais aussi n’avoir jamais à te séparer de lui, mais pour votre bien à tous les deux, tu sais que c’est impossible. Mais lorsqu’il te regarde avec ces yeux-là, peux-tu réellement rester si impassible ? « Je ne crois pas que… que ce soit une bonne idée… » Tu baisses les yeux, comme si tu avais honte de ce que tu venais de dire. Si tu l’avais pu, tu te serais giflé. « Je vais te raccompagner, et… et on en restera là, d’accord… ? C’est déjà assez difficile comme ça sans en rajouter… » Cette fois-ci, tu esquives son regard, gardes les yeux rivés sur tes chaussures ; oh, et si tu arrives encore à parler, ce serait un miracle. Tu lui tends une main hésitante pour l’aider à se relever.
Il la saisit — oh, encore ce choc électrique — et se lève péniblement, non sans pousser un cri de douleur. Paniqué, tu attrapes son deuxième bras pour le maintenir debout, et lèves cette fois-ci des yeux affolés. Quel imbécile, as-tu déjà oublié qu’il avait sauté d’une fenêtre, au troisième étage, pour t’échapper ? « Merde, Apple, ça va ? Tu es blessé ? Excuse-moi, je n’y pensais plus… » Sombre idiot que tu es. Il se tient les côtes, une grimace de souffrance peinte sur son visage si beau. Bon sang, mais qu’as-tu fait ? Tu le lâches doucement, de peur de le faire souffrir davantage, et observes son torse, masqué par son tee-shirt. « Je peux ? » Sans attendre de réponse, tu t’approches un peu plus de lui, et, avec d’infimes précautions, soulèves délicatement son haut, jusqu’à découvrir totalement sa cage thoracique. Ce que tu observes n’est pas beau à voir ; aussi étouffes-tu un juron. À moitié paniqué et énervé, tu ne sais plus quoi faire, et restes silencieux devant ses côtes bleuies, complètement perdu et désespéré. Il a besoin d’aide, mais tu ne sais absolument pas comment la lui apporter…

À sa remarque, tu manques de t’étouffer. L’abandonner, sérieusement ? Il est perdu, ivre, a les côtes fêlées, et tu devrais le laisser juste comme ça ? Tu n’es pas horrible à ce point. « Tu plaisantes, j’espère ? Tu as les côtes fêlées. Je ne peux pas humainement te laisser tout seul, tu as besoin de soins... » Tu relâches son haut, qui retombe mollement contre son torse, et passes une main dans tes cheveux encore mouillés ; tu ne sais pas quoi faire, et ça te rend malade. Qu’est-ce que, qu’est-ce que je peux faire ? « Tu peux marcher ? » Ton cœur s’accélère, mais tu es plus glacé qu’un iceberg. Comment, comment faire ? Tu vas l’emmener jusqu’à ta voiture, et, ensuite, vous réfléchirez. L’idée te semblant assez bonne sur le coup, tu l’aides à passer un de ses bras autour de ton épaule, pour le soutenir au maximum. Prenant une grande inspiration, tu pousses la porte de la cabine à l’aide ton pied, et fais un petit pas. « Ça va, comme ça ? Ou ça te fait mal ? » Tu réfléchis à toute allure. « Je peux rapprocher la voiture, sinon… Tu peux rester debout sans moi quelques minutes ? »


© élissan.
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Message Sujet: Re: Copier/coller (sans tricher)    Copier/coller (sans tricher)  EmptyVen 12 Juil - 17:28

Copier/coller (sans tricher)  119514gxoy.Drake & Apple..Copier/coller (sans tricher)  28150433bee501c772f3f5483e8f6bb4
You're singing in the shower, like there's no one else around. Sliding down the hallway, dancing around the house. One glass of champagne and boy, you're painting up the town. That's when I love you more. When you're late for your friends party 'cause you can't find a thing to wear. You start cussing at humidity, and fussing with your hair. You give up and throw a T-Shirt on like you don't even care. That's when I love you more. With every minute, every up and down again. As long as you're in it, girl, my world keeps getting better. I swear I can't fall harder, oh, but I said that before. And just like that I love you more. Baby just like that, I love you more...



La porte d’entrée, qui te sépare de ta liberté, n’est plus qu’à quelques mètres, mais, alors que tu déposes ta main contre la poignée, tu sens une pression s’exercer fermement sur ton avant-bras. « Où est-ce que tu vas ?! » Sa voix est menaçante, gorgée d’amertume et de colère, au point que tu en as froid dans le dos. « Lâche-moi, Alej, tu me fais mal ! » Il n’écoute pas, reste irrémédiablement de marbre, et resserre davantage l’emprise qu’il a sur toi. « Réponds à ma question ! » Son ton te fait rapidement comprendre que ce n’est pas qu’une simple condition ; c’est un ordre : tu dois impérativement répondre à son interrogation. « Je vais fêter mon anniversaire, comme tous les ans ! » Tu élèves à ton tour la voix, mais... tu doutes que ça changera quoi que ce soit. Cependant, tu comprends son comportement, car, depuis que tu lui as avoué que tu as l’impression d’étouffer et que tu ressens le besoin de faire une pause, il est on ne peut plus normal qu’il essaie de comprendre ce qui te pousse à le rejeter. Ce n’est pas ta faute, Alejandro... c’est simplement moi... moi qui ne t’aime pas suffisamment... qui ne t’aime pas, toi, jusqu’au firmament... « J’avais prévu de te donner ton cadeau... » Il adopte étrangement une voix de Calimero, sûrement pour essayer de t’attendrir, de te faire culpabiliser et rester. Malheureusement pour lui, c’est une bataille vaine et inutile, car tu ne rateras ce rendez-vous avec ton amoureux pour rien au monde. Et personne, pas même Alejandro, ne t’empêchera de t’y rendre. « Tu m’as déjà offert un cadeau... et je t’ai déjà dit que... vu les circonstances... tu n’aurais même pas dû... » Tu baisses les yeux, et la montre en argent toute neuve qui scintille à ton poignet t’éblouit. Néanmoins, tu sais qu’il a frappé très fort dans le but de t’acheter, de te retenir et de te faire changer d’avis au sujet de cette pause de votre couple... de cette pause qu’il n’accepte pas. Manque de chance, ça ne fonctionne pas, car tu n’as jamais été matérialiste... et ça, ça... il aurait dû le savoir... « Mais... c’est un cadeau plus personnel... » Il te retient toujours fermement par le bras, mais il profite que tu es à sa merci pour faire glisser sa menotte libre contre ton échine. « ...si tu vois ce que je veux dire... » Malheureusement, oui, tu vois très bien ce qu’il insinue... mais proposer de te faire l’amour ne changera rien, bien au contraire... « Je... Je vois ce que tu veux dire... Mais... Mais j’ai besoin d’air, là, Alej... » Bon sang, combien de fois vais-je devoir te le répéter ?! À trop vouloir te ménager, je me dis que j’aurais peut-être mieux fait d’immédiatement te quitter... Mais qu’aurais-tu fait, si j’avais choisi cette option ? Je lis déjà la folie et le désespoir dans ton regard dévasté... alors... si je t’avais largué d’emblée... j’ai trop peur d’imaginer ce qui aurait pu se passer... « S’il te plaît... lâche-moi... et laisse-moi passer... » Il commence sérieusement à t’agacer à te retenir prisonnier, mais, étrangement, tu te mets à sa place... et te dis que tu aurais sûrement fait la même chose... si tu avais été dans sa situation. « Je vais seulement à l’appartement de Rose... » Ce qui n’est pas un mensonge, en soit, mais, elle, tu ne la verras sûrement pas... « Si... je te laisse partir... tu me promets de me revenir ? » Tu sens tout l’amour qu’il a encore pour toi émaner de sa voix, et tu as juste envie de lui hurler qu’il est grand temps qu’il arrête de t’aimer. Stop ! S’il te plaît, arrête ! Tu te fais du mal ! Alejandro... cesse... cesse de m’aimer... et laisse... laisse-moi plutôt m’envoler ! « Oui, je reviendrai... » Ce n’est pas un mensonge : toutes tes affaires sont encore chez lui – en Espagne et ici, alors il est clair que l’oiseau reviendra forcément – tôt ou tard - dans le nid. « Très bien... vas-y... » Il est si triste que ça te fend le cœur... mais... que peux-tu y faire ? Altruiste, tu fais déjà de ton mieux pour ne pas trop le briser... et tu ne vois pas comment tu pourrais davantage l’épargner... « Merci... » Il tient parole : il relâche ton bras et t’ouvre lui-même la porte d’entrée. « Ne sois pas trop long... Tu me manques déjà... » Ses yeux gorgés de larmes et sa réplique déchirante te donnent envie de chialer, mais tu te contentes de baisser les yeux et d’acquiescer. Je suis désolé... Alejandro... vraiment désolé... « Au revoir... » Ta voix est faiblarde et dépitée, mais il est hors de question que tu tergiverses ou te tortures davantage au sujet de votre couple irrémédiablement condamné. Ainsi, avec l’accord de ton futur ex fiancé, tu franchis le pas de la porte et te diriges derechef vers ta voiture, fin prêt à retrouver ton seul et unique bien-aimé. « Apple, attends ! » Alors que tu es au milieu de l’allée, sa voix retentit et, à sa demande, tu te figes. Sa silhouette se dessine bientôt sous tes yeux, faisant barrage entre ton moyen de locomotion et toi. Oh... mais que veux-tu, encore ? N’est-ce pas déjà assez éprouvant comme ça ? S’il te plaît... Alej... laisse-moi... laisse-moi m’en aller... « Je t’aime... » Et merde... Tu te retrouves pétrifié et incapable de répondre, à l’instar d’un pantin de bois ou d’une statue de cire. Mais que pourrais-tu dire, au juste ?! Que... toi aussi... tu l’as aimé ? Oh non ! Ça le tuerait que tu parles au passé... alors autant baisser les yeux... et rester muet.
Cependant, Alejandro n’en a pas terminé... et plaque bientôt ses lèvres contre les tiennes, afin de te rappeler combien il peut t’aimer. Chaque seconde qui étire ce baiser te donne alors la nausée, tant tu ne veux plus de ces marques d’affection bien trop passionnées. Mais il s’en fiche ; il t’embrasse, te touche, te caresse et t’agresse toujours plus, contre ton gré, jusqu’à ce qu’il se décide enfin à te relâcher. Et là, enfin libéré, tu accèdes à ta voiture et t’empresses de t’y enfermer, avant de filer retrouver le seul homme auquel tu as envie de donner tes sentiments et tes baisers...

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Après avoir roulé à plus du double de la vitesse autorisée, tu accèdes enfin au parking du rendez-vous. Il est dix-neuf heures, d’après la radio de ta voiture, et tu n’es donc pas encore en retard. Cependant, le temps que tu enlèves ta montre et l’alliance que tu n’as pas encore eu la force de rendre à ton fiancé, une autre minute s’est écoulée. Et merde... Vite, vite ! Tu t’empresses alors de sortir de l’habitacle, puis te mets à courir, jusqu’à apercevoir l’homme de tous tes désirs. « Pupuce ! » Tu souris de bon cœur, heureux comme jamais de retrouver celui qui fait ton bonheur. Ce dernier t’accueille alors avec un baiser qu’il ne tarde pas à langoureusement te déposer, et tu frissonnes sous ce contact qui t’avait bien trop manqué. « Oh, attends... » Tu t’écartes de ton bien-aimé, essuies tes lèvres à l’aide de ton pull en laine marron-orangé, puis t’empresses de faire de même sur les siennes, afin de chasser toute trace qui appartient à ton fiancé. « C’est bon, je suis propre ! Tu peux y aller... » Tout sourire, tu repars derechef à la conquête de ses lèvres enflammées... que tu embrasses, dévores et violes... jusqu’à vous en étouffer...
Une fois rassasié de ce contact irrémédiablement primordial à votre existence, ton chéri te demande comment tu te portes... juste avant de te murmurer qu’il avait peur que tu ne viennes jamais... « Oh... chéri... je... je suis désolé ! J’ai... été un peu retardé... contre mon gré... » Tu es navré de l’avoir effrayé, mais, si tu avais pu, tu te serais montré bien plus tôt que l’heure annoncée. En vérité, tu avais même prévu d’arriver quinze minutes en avance... mais ton fiancé t’en a malheureusement empêché... « Mais je suis bien là, désormais ! Et je ne peux qu’aller bien, lorsque je suis avec toi ! » Tu lui lances un immense sourire niais et béat, juste avant d’aller te jeter au creux de ses bras. « Et toi ? Ça va ? » Tu le serres fort, fort, fort, sans jamais ressentir la moindre culpabilité vis-à-vis de ton fiancé. Oh... si ça ce n’est pas un gigantesque progrès !

Évidemment, ton bébé n’a pas oublié ton anniversaire, et c’est sans doute pourquoi il tenait autant à te voir, ce soir. Franchement comblé, tu affiches alors un grand sourire amoureux et ne tardes pas à le remercier. « Merciiii, mon adorable Doudou d’amour ! Et je suis bien trop heureux de le fêter avec toi, moi aussi ! » Ton sourire enfantin est presque ridicule, mais il ne cesse de s’agrandir dès lors que ton chéri parle du mystérieux "programme" qu’il t’a concocté. Quelle surprise t’a-t-il donc réservée ?! Tu l’ignores... mais tu crèves d’impatience que le mystère soit révélé. « Tu sais... tant que ce mystérieux programme t’inclut toi, ça me plaira ! » Il est vrai que ce n’est pas très compliqué : pour que ça te plaise, à toi, il suffit tout simplement que ton prince charmant soit là...

Tout sourire, les mains désormais entremêlées, vous vous dirigez jusqu’à la voiture dont tu connais jusqu’à la plaque d’immatriculation par cœur. Il t’ouvre ta portière, en parfait gentleman, et tu sautes sur le siège pour t’y installer. Ton amour, après avoir contourné son véhicule, s’assied bientôt à tes côtés et te demande si tu es prêt. Prêt ? Il est sérieux ?! Tu n’as jamais été aussi prêt ! « Fin, fin, fin, fin prêt ! » Tu sautilles sur ton siège et bouillonnes d’impatience, à l’instar d’un enfant dont la patience est plus que limitée. Mais tu n’y peux rien... tu as juste hâte... bien trop hâte... de vivre la merveilleuse soirée qu’il t’a préparée...

Alors qu’il s’apprête à démarrer sa voiture, ton amour te livre quelques instructions et, pour une fois, tant tu es heureux et impatient, tu as bien l’intention de toutes les respecter... sans même broncher. « C’est d’accord ! Je ferme les yeux... et me laisse guider... jusqu’à ce que tu me dises lorsque c’est bon ! Ok ? » Sans rechigner, tu t’exécutes, joues le jeu et fermes les yeux, conformément aux consignes de ton amoureux.
Alors que tu es toujours plongé dans le noir, la voiture démarre. Cependant, comme à ton habitude, tu déposes ta main sur la sienne, elle-même accrochée au levier de vitesse, et vous conduisez ensemble, vers une destination que te ne vois pas. Tu te retiens de lui poser mille et une questions, prends sur toi afin que sa surprise soit totale. Allez, Apple, courage ! L’attente ne devrait plus trop durer ! « Oh... au fait... » Sans rouvrir les yeux, tu penses qu’il vaut mieux aborder le sujet de ton fiancé de suite, afin d’en être débarrassé. « Au... Autant en parler de suite, afin de ne pas trop gâcher notre soirée : j’ai... j’ai commencé à mettre le processus de rupture en marche... » Tu fais une petite pause, anxieux, puis reprends sans perdre davantage de temps. « ...mais... mais il ne le prend pas très bien... » C’est le moins qu’on puisse dire... mais tu le comprends complètement, puisque tu réagirais exactement comme ton fiancé... si c’était ton Doudou qui cherchait à te quitter... « Il... Il a d’ailleurs eu un peu de mal à me laisser partir... » Pour souligner tes propos, tu agites ton poignet sous les yeux de ton aimé ; il est encore si rouge qu’on en distinguerait presque la marque des doigts d’Alejandro. « Mais... Mais rien... pas même lui... n’aurait pu m’empêcher de te retrouver... » Tu souris et, aveuglément, tu tends tes lèvres à ta gauche, en direction de la bouche de l’homme que tu aimes tant.
Il n’a désormais plus qu’à te déposer un tendre et doux baiser... et tu en seras irrémédiablement enchanté...


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